Freedonia

«Coast to coast»

February 12th, 2008

Aux Etats-Unis, Obama a rafflé toute la mise des primaires du week-end. Il mène aussi sur le front du financement de la campagne. La campagne de Clinton tente de faire bonne figure, alors qu’elle fait pour la première fois la course en deuxième position (si l’on ne compte pas les super-délégués, siégeant à la convention ex officio). Le Texas, prochaine grande étape («après les primaires du Potomac»), pourrait être déterminant.

Huckabee arrondit son petit pactole sudiste et continue sa campagne, même si à ce stade il lui faudrait 93% des votes dans tous les Etats restants pour l’emporter. Mais il a une formation «pas en comptabilité, mais en miracles». Il reste modéré dans sa critique de McCain, qui gagne donc à ce stade sur deux plans: pas de tiers candidat sur sa droite, et plus de crédibilité au centre.

Gore won't endorse

En France, c’est bientôt les présicipales. Freedonia, le roadmap de la durabilité, commence une courte série de cartes pour comprendre ce qui va se passer. Foin de Martinon, fi de tous les rapports Attali, il faut repartir de la «vague bleue» de 2001 (que l’on comparera à la carte France de gauche, France de droite). L’UMP avait alors conservé plusieurs bastions dans de grandes villes, et emporté sur la gauche un ensemble de villes moyennes (Caen, Beauvais, Montauban, Blois…). C’est sur ce terreau local et sécuritaire que Chirac avait sauvé les meubles (trop de métaphores?) en 2002. La gauche part donc, toutes choses égales par ailleurs, favorite dans un scrutin où elle ne peut que progresser. Trois questions semblent plus intéressantes:

- au sein de la gauche, le PCF peut-il se refaire une petite santé, à quel point sont érosion dans la banlieue parisienne va-t-elle se poursuivre?

- De même: dans les majorités de gauche qu’ils soutiennent (on voit qu’ils ne dirigent qu’une municipalité de plus de 25.000 habitants, Saumur), les Verts peuvent-ils être sanctionnés pour leurs errements et leurs divisions, alors même que le PS ne semble pas parti pour?

- avec sa stratégie de majorités locales (établies sur de pures bases de politique politicienne dites, à la Edgar Faure, «majorités d’idées») et de petites ambition, le MODEM peut-il donner un ancrage local à son indépendance affichée? Ou va-t-il simplement disparaître là où ses racines étaient les plus profondes: Lyon, Strasbourg?

(cliquer)

«It’s not over yet.»

February 6th, 2008

Le super-mardi est vraiment super, du point de vue du spectacle. D’abord, comme le signale Ivan, grâce aux merveilleuses infographies qu’il occasionne (voir la vidéo plus bas). Ensuite parce que ça va continuer.

Côté républicain certes, McCain a pris une avance décisive (et probablement définitive) mais Romney et Huckabee vendront chèrement leur peau; le dernier, qui dans un vote à la Wallace remporte tout le Sud mais rien que le Sud, et un beau petit paquet de délégués, a déclaré que c’était bien une course à deux, «but guess what? We’re in it».

Côté démocrate c’est plus confus, donc plus ouvert et plus rigolo pour les turfistes. Clinton a remporté comme prévu les grands Etats, mais Obama fait une excellente performance dans le Sud (grâce au vote noir) et ici ou là; comme le scrutin est proportionnel et les votes presque partout serrés, il est encore tout à fait dans la course, peut se prévaloir d’un «élan» et d’une victoire dans un plus grand nombre d’Etats. Le combat demeure ouvert encore quelque temps.

A signaler enfin, le débat qui anime le camp démocrate sur le sujet-clé de l’assurance-maladie. 47 millions d’Américains (un sur six) n’en a pas. Les deux sont d’accord pour empêcher le refus d’inscription par les assurances à cause d’une santé déjà défaillante (on croit rêver en lisant ça… Bienvenue dans le pays des forces vives et de l’esprit d’entreprise.) et sur un panier de soins de base amélioré.
- Clinton propose une inscription obligatoire, ce qui aménerait notamment à faire cotiser les «bons risques» (dont l’intérêt économique est de rester hors système). L’objection majeure – en écho d’ailleurs à l’échec de Clinton de 1993 – est celle du comment: comment attraper ceux qui malgré tout ne s’inscrivent pas? par des amendes?

- Obama concentre son propos sur le coût des soins (le plus élevé au monde). Il propose une obligation d’assurance pour les enfants seulement, et une aide publique à la cotisation qui permettrait de couvrir… beaucoup de monde, mais pas tout le monde. Clinton pointe bien sûr cet effet de seuil.
Je ne suis pas sûr d’avoir compris tous les tenants et aboutissants, mais il y a un bon article de Krugman ici.

«Our time has come»

«The L Word»

February 5th, 2008

Il y a longtemps maintenant à la Java, la célèbre boîte d'électrocookies.ComitéCentral mixait live en costume de dauphin.Les rumeurs couraient sur les mignons d'Henri III.
On plaisantait: «Ce serait marrant si le videur des chiottes se mettait à filtrer comme en haut: 'désolez, vous avez pas des chaussures correctes, pas possible'.»LzMry présentait sa nouvelle coiffure.La PELTAG attribuait le premier prix au comice agricole de looks.
A M@@stricht, un peu après, une réunion franco-ruritanienne de 45 Jeunes Talents et de François B2.«Ton problème, c'est de toujours avoir au bord des lèvres ce que tu penses.»«Tu veux pas que j'te fasse ton media-training, ça s'rait géniaaal!»
A Liège, une promenade avec deux vieilles dames. Des anecdotes sur le peket, les soupes à l'oignon après le théâtre, la corruption de politiciens d'antan, l'ex-quartier espagnol, les boutiques antiques et les passages piéton. Aussi, quelques demi-mots sur le deuil et l'absence.Valéry a écrit que l'Europe après-guerre rêvait d'être gouvernée par une commission américaine; la Belgique a rêvé d'être une grande ville américaine, elle a comblé les vides des bombardements avec des voies rapides, et abattu ce qui tenait encore debout.Mais s'il est à l'image de la gare, le Liège qui sort de terre à nouveau ne manquera pas d'allure.
Et à Bruxelles, les doutes de LzMry sur sa lettre de motivation et sa motivation à être amoureuse.De retour en Ruritanie, rôde le sentiment étouffant que mon statut signe mon enfermement avec l'aigreur, l'amertume et la désillusion bornées et contagieuses des collègues.Et j'ignore si j'ai en moi les ressources d'ambition ou de talent, ou simplement le répondant physique pour m'en extraire.
De la réunion de M@@stricht aussi je réalise ceci, que je vis beaucoup sur l'illusion que je suis plus conscient des problèmes (notamment écologiques), et plus courageux pour faire les sacrifices qu'ils appellent. Mais c'est cela: une erreur d'ego. Et je n'ai encore nullement fait la preuve que je sais mieux mettre en oeuvre le changement qu'ils impliquent.Parallèlement, la rémanence de mon dilemme amoureux fétiche: rester avec et s'ennuyer ou plaquer et culpabiliser.Dilemme qui admet, temporairement, des voies de contournement.

A1:Il y a longtemps maintenant à la Java, la célèbre boîte d’électrocookies.
A2: ComitéCentral mixait live en costume de dauphin.
A3: Les rumeurs couraient sur les mignons d’Henri III.
B1: On plaisantait: «Ce serait marrant si le videur des chiottes se mettait à filtrer comme en haut: ‘désolez, vous avez pas des chaussures correctes, pas possible’.»
B2: LzMry présentait sa nouvelle coiffure.
B3: La PELTAG attribuait le premier prix au comice agricole de looks.
C1: A M@@stricht, un peu après, une réunion franco-ruritanienne de 45 Jeunes Talents et de François B2.
C2: «Ton problème, c’est de toujours avoir au bord des lèvres ce que tu penses.»
C3: «Tu veux pas que j’te fasse ton media-training, ça s’rait géniaaal!»
D1: A Liège, une promenade avec deux vieilles dames. Des anecdotes sur le peket, les soupes à l’oignon après le théâtre, la corruption de politiciens d’antan, l’ex-quartier espagnol, les boutiques antiques et les passages piéton. Aussi, quelques demi-mots sur le deuil et l’absence.
D2: Valéry a écrit que l’Europe après-guerre rêvait d’être gouvernée par une commission américaine; la Belgique a rêvé d’être une grande ville américaine, elle a comblé les vides des bombardements avec des voies rapides, et abattu ce qui tenait encore debout.
D3: Mais s’il est à l’image de la gare, le Liège qui sort de terre à nouveau ne manquera pas d’allure.
E1: Et à Bruxelles, les doutes de LzMry sur sa lettre de motivation et sa motivation à être amoureuse.
E2: De retour en Ruritanie, rôde le sentiment étouffant que mon statut signe mon enfermement avec l’aigreur, l’amertume et la désillusion bornées et contagieuses des collègues.
E3: Et j’ignore si j’ai en moi les ressources d’ambition ou de talent, ou simplement le répondant physique pour m’en extraire.
F1: De la réunion de M@@stricht aussi je réalise ceci, que je vis beaucoup sur l’illusion que je suis plus conscient des problèmes (notamment écologiques), et plus courageux pour faire les sacrifices qu’ils appellent. Mais c’est cela: une erreur d’ego. Et je n’ai encore nullement fait la preuve que je sais mieux mettre en oeuvre le changement qu’ils impliquent.
F2: Parallèlement, la rémanence de mon dilemme amoureux fétiche: rester avec et s’ennuyer ou plaquer et culpabiliser.
F3: Dilemme qui admet, temporairement, des voies de contournement.

«Si, se puede»

February 5th, 2008

Quand même ce caillou de duplicité trempé dans la morgue, Devedjian, reconnaît que les législatives de ce weekend sont un signal de mécontentement de l’électorat, on sait qu’on tient le bon bout. Raffarin (qui mettait la primature au niveau des «Grosses Têtes» et raisonne donc comme un patron-taxi) pointe du doigt sa némésis actuelle, Attali, auteur de rapports bien habillé. Il est vrai que la circonscription de Chartres, comme toute l’ultra-banlieue ouest à laquelle elle se rattache, était solidement ancrée à droite et a basculé à gauche; mais Royal y avait, déjà, marqué quelques points et son urbanisation croissante la détache, peu à peu, de son fond électoral lourd comme le trait d’un beauceron.

A Clamart en revanche, pas de grande surprise évidemment; même si l’organisation d’un second tour au résultat lui-même serré, dans ce heartland pasquaïo-sarkozyste, est, en soi, plutôt un signe de reprise du vote de gauche.

J’ai lu quelque part que si le PS l’emportait trop largement aux élections locales du mois prochain, il se reposerait une foi de plus sur ses lauriers et renoncerait à sa «refondation». Sur le caractère néfaste de cette prédiction (qui ne me semble pas absurde, par elle-même), je suis un peu ambivalent. D’abord parce que j’ai toujours eu du mal à détester l’accoucheur de statu quo idéologiques, François Hollande; il a au moins eu le recul et les vannes pour lui, et a quand même emporté quelques victoires qui nous ont fait plaisir (les régionales de 2004 notamment) — contrairement à son ex- et à Manuel Valls, dont on attend, de part et d’autre toujours, le premier succès et le premier trait d’humour. (il est vrai que Manuel Valls a été pour le «non» au référendum, mais pas jusqu’à faire campagne pour. Ou peut-être était-ce justement de l’humour?) Ensuite, pour ce qu’une clarification idéologique se ferait plutôt dans le sens d’une blairisation que d’une emmanuellisation du Parti, surtout si le Modem, comme cela semble possible, fait des scores honorables et/ou passe alliance avec les socialistes.

«Inventons la vie qui nous ressemble, la vie qui nous rassemble.»

Sinon, Romney a emporté une victoire dans le Maine, et ce soir tombent les résultats du super-mardi. Le suspense est comble, les nerfs sont en pelotes, et en plus comment on va faire s’il faut se lever de nuit pour savoir les résultats hein? Bref, c’est le bon moment de passer Charles Aznavour et Patrick Sabatier:

LBJ for USA

January 31st, 2008

On y voit un peu plus clair dans les primaires. Giuliani a perdu son pari floridien et s’est retiré (sans doute au profit de McCain). Edwards n’a rien gagné et s’est aussi retiré (sans consigne à ce stade).

Obama l’a emporté en Caroline du Sud, grâce à la solidité de son assise dans les électorats noir et jeune, et au grignotage du vote blanc par Edwards. Il n’est donc pas out, même si Hillary joue à fond médiatiquement sa victoire en Floride — laquelle est pourtant sans effet sur le collèges de délégués à la convention. Reste à voir si le nouvel élan d’Obama ne va pas se briser sur les «parefeux» (firewalls, c’est le jargon blogo-politologique) qu’Hillary a bâtis dans l’électorat latino, traditionnellement anti-noir et en tout cas important dans la perspective du vote dans plusieurs grands Etats (New York, Californie, New Jersey) Super-Mardi prochain.

Côté républicain, la victoire de McCain en Floride doit beaucoup à son image de conservateur sérieux et de vétéran sorti des «prisons communistes», dans l’Etat d’accueil des anti-castristes et des retraités de la Côte est. Il a désormais un sérieux avantage, insuffisant toutefois à provoquer le retrait de Romney, lequel a encore une large marge financière mais ne surmonte pas la question de sa foi ; ni d’Huckabee, qui compte arrondir sa pelote fondamentaliste (avec du coeur) dans les Etats du sud.

Le débat du moment est de fond: il porte sur la chanson de campagne d’Hillary, «When The Lady Smiles», interprétée par un groupe ruritanien à jeans collants, Golden Earring, dans les années 80. Le clip est trash et très critiqué – il est étonnant qu’une campagne aussi pro n’ait pas fait un minimum de recherche background. Elle avait déjà eu le même problème en choisissant initialement «You & I», de la célèbre héroïne canadienne de l’orthodontie, Céline Dion.

Sinon, les déclarations officielles de soutien se multiplient: la famille du président Carter (après Oprah) soutient Obama, le Times de New York soutient Clinton et McCain.

«Join The Campaign To Change America»

Umweltverschmutzung

January 30th, 2008

En Basse-Saxe, la campagne centriste de la CDU lui permet de se maintenir en coalition avec les libéraux FDP. En Hesse en revanche, l’ultra-conservateur anti-jeunes immigrés délinquants (za né fou rabelle rien?) Roland Koch a vu son score s’effondrer, et est arrivé au coude-à-coude avec le SPD — et à égalité de sièges. Aucune coalition à deux, sauf grande, n’a la majorité dans la diète d’Etat. On évoque donc, à nouveau, les coalitions «feu tricolore» ou «jamaïcaine». En dépit du précédent berlinois (et mecklembourgeois-cispoméranien, jadis), le SPD continue d’exclure, au local, une coalition avec Die Linke, en l’occurrence au format «Gauche plurielle».

De fait, après Brême, La Gauche continue sa percée dans les parlements régionaux de l’ex-Ouest. Un spécialiste de la spécialité, prof à l’IUT de Chemnitz sauf erreur, remarquait sur la ZDF qu’avec des parlements à 5 forces (thank you la proportionnelle), les coalitions à 3 deviennent de moins en moins évitables. C’était la minute de lapalissades du professeur de Hondt. Le professeur de Hondt a toujours quelque chose à dire.

«Zukunftland Niedersachsen» versus «Mutig. Modern. Menschlich»

Intercontinental

January 21st, 2008

Aux Etats-Unis, on y voit un chouilla plus clair après les primaires de la fin de semaine. Côté démocrates, Clinton l’a emporté dans le caucus du Nevada au score (mais pas au nombre de délégués) face à Obama, grâce au vote latino (Richardson a renoncé) et féminin et malgré le soutien à Obama du syndicat des employés de l’hôtellerie-restauration, puissant au pays des casinos. La campagne s’est tendue et aigrie, notamment sur la capacité à rassembler les votes noirs ; Obama a plutôt l’avantage sur ce terrain essentiel d’ici la primaire démocrate en Caroline du Sud. Obama doit aussi s’expliquer sur son éloge du changement amené par … Reagan. Edwards, quant à lui, est complétement aux choux mais ne désespère pas de la Caroline du Sud et de l’effet produit par cette remarque sur le mouvement syndical.

Chez les républicains, Romney l’emporte enfin en Michigan et dans le Nevada (faute de concurrence), ce qui le remet vaguement dans la course. Plus intéressant, McCain devance Huckabee (et ses votes évangéliques) en Caroline du Sud, l’Etat qui l’avait fatalement jeté en 2000. Le libertarien Ron Paul est plus ou moins revigoré par ses scores dans le Nevada et le Michigan ; et Thompson reste en course compte tenu de son résultat sud-carolinien. Direction la Floride, où tout le monde conçoit de gros espoirs : Giuliani, pour qui c’est le moment où jamais ; McCain, qui compte sur le vote des anciens combattants mais n’aura pas le soutien des indépendants (c’est une primaire fermée) ; Romney, qui inonde the Sunshine State de pubs — cela n’a pas suffi dans les petits Etats mais c’est un atout dans un grand.

«I think Ronald Reagan changed the trajectory of America in a way that Richard Nixon did not and in a way that Bill Clinton did not.»

Aux Feroë, rien, mais j’adore l’idée de mater les logos des partis politiques des Feroë. C’est comme le Danemark mais pas tout à fait. J’adore. bon, si on regarde de près, les Républicains (indépendantistes) reculent un peu (probablement grâce à leur sublime truc mondrianesque), et le logo du Parti unioniste (libéral) ressemble à celui d’une compagnie de frêt maritime, ce qui se tient.

«Vit, fólkyð í Føroyum»

A la Barbade, pays au système politique, well, lisible, c’est l’alternance. Ca arrive une fois tous les quinze ans, un peu comme les éruptions volcaniques.

«Pathways to progress»

OK le titre est nul. Pendant les vacances, Alex STAPS évoquait la réforme des universités. J’avais bien compris le problème de la concentration du pouvoir entre les mains des présidents d’université, je n’avais pas trop pensé, par ailleurs, aux questions de moyens et de liens à l’entreprise.

Le documentaire ci-dessous me semble bien fait, raisonnable dans ses affirmations, il est diffusé par Sauvons la recherche (plutôt un truc consensuel dans le monde professoral universitaire lui-même qui, comme le dit bienle Contre-Journal de Libé, sait le problème mais est empêché de le communiquer par une médiasphère aux ordres). Une heure qui met bien bout à bout l’explication de : la précarité étudiantes et les stages, la faillite universitaire provoquée, et la réforme actuelle sur les facs.

Un pays, deux systèmes

January 18th, 2008

Devant cette hécatombe de célébrités, Pierre Boussel dit Lambert, Carlos, je me demande ce que deviennent Lara Fabian et Bertrand Renard («les Chiffres et les Lettres»).

Sinon, à Taiwan, la coalition dite verte et plutôt indépendantiste du président Chen Shui-bian s’est faite bouler aux législatives par la coalition «bleue» pro-unité nationale menée par le Kuomintang. Ce que ne dit pas la presse, c’est que les Bleus étaient déjà les vainqueurs lors de la dernière élection, et que la nouvelle défaite du Parti progressiste démocratique, si elle marque une vraie déception et l’usure du pouvoir du président, est aussi le reflet de ce rapport de force déjà favorable au KMT et du nouveau mode de scrutin (moins d’élus, plus de prime au vainqueur).

Côté logos, beaucoup de jolis trucs ronds absurbes à l’italienne. Noter avec quelle subtilité les indépendantistes font figurer la forme de l’île-Etat sur leur emblème.

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