Nickel
En Islande, la coalition de gauche, qui avait remplacé en minoritaire l’équipe conservatrice / libérale discréditée par l’effondrement financier, remporte clairement les élections. Un mouvement protestataire né du même contexte fait également son entrée au Parlement. Le pays devrait poser sa candidature à l’UE et à l’euro prochainement (moi tant qu’un groupe NGL survit à Strasbourg je suis pour).
J’ai pas mal parlé avec mon pote nord-chypriote Hasan des conséquences des élections récentes, qui ont vu la victoire de la droite nationaliste non-religieuse («les fascistes» d’après lui, mais je crois qu’il avait cette épithète facile), aux dépends de la gauche kémaliste. Jusque récemment, le sud de l’île ayant basculé à gauche, deux vieux compères étaient en poste de part et d’autres de la Ligne Attila, Rauf Denktaş au Nord, Dimitris Christofias au sud; mais la bascule du pouvoir en RTCN complique à nouveau les négociations sur la réunification («le plan Annan»), avec cette fois-ci le Sud plutôt pour et le Nord plutôt contre. Les haines et les complications ne sont pas forcément là où l’on croit : entre les deux communautés peut-être, mais aussi entre Chypriotes-Grecs et Athènes, et entre Chypriotes-Turcs historiques (modérés voire indifférents dans leur religion, désireux surtout de ré-établir les liens ancestraux avec le Sud et d’intégrer l’UE de fait comme déjà de droit, outrés de la colonisation anatolienne qui déséquilibre tout) et Turcs d’Ankara.
Côté logos, je ne sais pas, c’est rond et un peu ringard. L’embargo sur Chypre-Nord a dû aussi toucher les consultants-graphistes.
En Nouvelle-Calédonie, la droite reste majoritaire malgré la progression des indépendantistes. Entrée en lice d’un petit Parti travailliste, proche d’un syndicat (comme son nom l’indique) et du NPA, aussi.