Blondes
En Norvège, le parti de droite Droite s’allie avec le «Parti du progrès», la formation auquel appartint jadis le sémillant nazi Anders Behring Breyvik. Voilà qui donne un sens tout neuf au slogan des conservateurs: «des opportunités pour tous». Cette coalition reçoit le soutien sans participation de formations traditionnelles bien présentables, bien sûr: les chrétiens-démocrates et les libéraux de Gauche (Gauche signifie un truc du genre libéral et mécréant par là-bas).
Les logos n’ont pas trop bougé depuis 2005, à l’exception de la Gauche radicale, qui s’est redessiné pour des raisons obscurs un truc branchouille genre «l’AREV joue au tan-gram», et le Parti du centre qui a épuré le dessin de son trèfle (comme un agrarien polonais qui flirterait avec un designer d’Oslo). L’onomastique partisane et ces logos barbants comme un smorgasbrod défraîchi un interminable dimanche d’hiver (également appelé nuit de 24 heures) le démontrent s’il était besoin, la Norvège est moins que jamais le Pays du sourire.