Mon amie Vouli
En Grèce, les législatives anticipées ont fait imploser le bipartisme traditionnel. La chambre se situe dans cette configuration impossible: pas de majorité (149 sièges) pour les deux grands partis traditionnels et pro-austérité, socialistes panhelléniques et Nouvelle Démocratie, mais pas de majorité non plus pour les anti-austérité puisque les communistes du KKE refusent d’aller au pouvoir avec SyRiZa, qui décline toute alliance avec les néo-nazis d’Aube Dorée.
Aux dernières nouvelles, il faut regarder jusqu’à quel point les socialistes dissidents de la Gauche démocratique (DIMAR), qui se sont fait un logo à la DieLinke, vont résister aux appels du pieds pour une grande coalition avec le PASOK et la ND.
A noter, outre le stupéfiant emblème rameaux de l’ONU + frise grecque swastikesque d’Aube dorée, les efforts avortés de rénovation graphique de Nouvelle Démocratie, et le logo bien lisse et proto-villiéroïde de leurs propres dissidents anti-austérité, les Grecs Indépendants.