«Chega de saudade»
A1: Donc, un nouveau site, un nouveau blog, mais pareils que les vieux ou à peu près.
A2: Pendant ce temps-là, les camemberts ont continué de mûrir de par le monde. Comme chaque automne en Ruritanie, c’est déjà l’hiver. A Paris, les brocantes se poursuivent à un rythme effréné. AC&P et moi planifions des voyages latins solitaires.
A3: Je lis Dos Passos, qui fragmente son écriture pour décrire le monde moderne et mécanisé, avec les techniques de «newsreel» et de bio imaginaire. Cette autre lecture récente y aurait toute sa place: «Le monde du porno est bouleversé par le décés de Kent North, le 4 juillet dernier. C’était pour moi, mon meilleur souvenir de tournage pour “Mister Fister”.»
B1: La vie s’écoule, et si le point de vue et le regard changent, les yeux sont toujours les mêmes qui les portent.
B2: Et comme le prouve la faillite de mon site Free, et le retard à démarrer celui-ci, les mots sont un barrage bien fragile contre l’obsolescence et l’oubli de tout.
B3: Meanwhile, à Séville, des tapas et des jardins en famille.
C1: Et à Anvers, une nouvelle Fanklub dans une nouvelle boîte, sans la vieille angoisse de mai.
C2: La pluie suspendue dans l’air. La bruine. Les gouttes ne tombent pas, elles circulent alentour, elle environnent la ville et l’enveloppent.
C3: Une trouvaille de puces qui me rapproche d’un pas de mon ambitieux projet cornellien.
D1: Puis de retour à A’dam il y eut à nouveau Rutger. Un garçon givré. De Ruritanie. Je ne saisis pas ce qu’il veut mais il le demande gentiment.
Tags: boîte, Fanklub, Festival du cinéma de la dépression, Rutger, Séville